Depuis son incarceration, Koné Siriki l’homme d’affaires, propriétaire du dépôt de gaz qui a explosé, fait l’objet de toutes les attentions
Après Koné Oumar, Berté Ismaël, Oulé Mariam, Oulé Issa, la petite Kamagaté Mariam, 13 ans a elle aussi rendu l’âme et a été inhumée en début d’après-midi du samedi 05 janvier, au cimetière des indigents d’Abobo…auprès des précédents défunts, issus de cette folle nuit du dimanche 23 décembre dernier, a constaté notre envoyé spécial, présent à l’enterrement. Chaque jour suffit sa peine! Les habitants d’Abobo Agbékoi continuent de pleurer et d’enterrer leurs morts. En effet, cette nuit du dimanche là, autour de 19 h 30, alors que les enfants au propriétaire des lieux, un opérateur économique d’origine malienne répondant à l’appellation de Koné Siriki, s’activaient à pomper du gaz butane qu’ils manipulaient dans une petite pièce, aux portes et fenêtres hermétiquement fermées, que soudain, un débit important de gaz commence à s’échapper de plusieurs des bombonnes, se transformant subitement en un ardent brasier. Le drame se produit au moment même où plusieurs enfants étudiaient autour d’une table. Bilan, plusieurs blessés. Transportés d’urgence au service des grands brûlés du CHU d’Abidjan Cocody, cinq d’entre eux n’ont pu être sauvés. Au nombre des blessés, les deux progénitures de l’opérateur économique, encore en soin intensif. Les faits se produisent tandis que l’homme d’affaires était en vadrouille. Revenu sur la scène de crime, il fera croire aux premières personnes venues aux nouvelles que l’incendie aurait été provoqué par des pétards jetés dans son commerce par de prétendus gamins. Cette information avait vite fait le tour des réseaux sociaux, créant du coup la colère des habitants du sous quartier d’Agbékoi, déterminés qu’ils étaient à en découdre avec un homme d’affaires « indélicat, et sans coeur ».
Apprehendé au CHU de Cocody, par des policiers venus du 15 èm arrdt, alors qu’il prenait tranquillement son repas, le « pyromane » Koné Siriki, à été déféré à la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan yopougon, ou il attend d’être présenté à un Procureur.
AGMN