REPORTAGE | MatinĂ©e houleuse ce mercredi dans une salle amĂ©nagĂ©e pour la circonstance, logĂ©e au sous quartier d’AngrĂ©, entre des opĂ©rateurs agissant dans la filière thon et des journalistes de la presse locale.
En toile de fond, le prix au kilogramme du Faux thon fixĂ© par le Gouvernement ivoirien, Ă l’issue de son dernier conseil des ministres.
En effet, l’Ă©tat ivoirien vient de porter Ă 400 FCFA, le coĂ»t marchand au kilogramme, de cette espèce halieutique relativement prisĂ©e en CĂ´te d’Ivoire.
En compagnie des journalistes, Tourey Mamadou, et Nzasso Patrick, alias englobal, respectivement reprĂ©sentant les armailleurs et importateurs, ont pris de court les nombreux journalistes pour leur maĂ®trise significative du de cet important dossier qui continue de mettre au prise, les entreprises Airon, Inter ocĂ©an, ainsi qu’une curieuse dĂ©cision du gouvernement manifestement controversĂ©e.
« Comment peut-on fixer le prix au kilogramme d’une marchandises dont on a pas la connaissance ni la maĂ®trise » a d’entrĂ©e introduit Tourey Mamadou, qui dĂ©nonce une prise de dĂ©cision unilatĂ©rale, ayant grossièrement ignorĂ©e au passage, armailleurs, importateurs et opĂ©rateurs divers, excellent dans cette activitĂ©.
Vers un cadre la tenue d’un cadre de concertation avec le gouvernement
Au cours d’une confĂ©rence de presse qui a durĂ© une heure et demi, au moyen de questions et rĂ©ponses, les opĂ©rateurs de la filière exhortent le gouvernement Ă revenir sur sa dĂ©cision, pour privilĂ©gier plutĂ´t la voie de la concertation.
« Nous invitons le gouvernement, les ministères qui y sont notamment impliquĂ©s, Ă nous appeler Ă une table de discussion, occasion pour nous de leur faire la lumière sur la rĂ©alitĂ© (…) », a ajoutĂ© l’homme d’affaires Tourey Mamadou qui s’est autorisĂ© Ă faire un large exposĂ© sur ce conflit commercial qui fait couler encre et salive depuis plusieurs mois.