En début de ce mois d’octobre, la ville frontalière de Tabou a été remuée avec l’affaire qui oppose l’entreprise ENBTP à la multinationale Soroubat. Il s’agit de la construction de la route et des bâtiments qui désenclavent cette zone. Ces dits travaux ayant été confiés à ENBTP, celle-ci aurait acheté quatre pelleteuses à Soroubat pour accomplir ses devoirs pour le prix de 238 millions de nos francs. Elle a ainsi avancé un peu plus de cent quatre millions à son partenaire d’affaires Soroubat. Chemin faisant, la covid19 a vidé la plupart des entreprises de leurs substances financières, et l’ENBTP n’en était pas en reste.
L’échéance de règlement du reliquat n’a pu être respectée à la lettre. Soroubat se serait donné le droit d’enlever du site des travaux lesdites pelleteuses, mettant naturellement à mal l’exécution du reste des travaux. Sans compter l’emploi des 200 travailleurs qui s’arrête. Se sentant en position de faiblesse face à la multinationale, ENBTP appelle les autorités compétentes à intervenir pour que Tabou aie ses infrastructures et les familles qui ne vivaient que des emplois qu’offrait ENBTP soient sauvées. Dans une affaire où la moitié du prix à payer a été versé,l’on croyait plutôt s’atendre à un règlement en l’amiable en lieu et place d’une bagarre juridique.. Pour rappel, c’est le 02 octobre que Soroubat aurait fait déguerpir les engins. Cette période électorale paraît relativement défavorable pour s’adonner à pareil spectacle. Sacré Abel