International | Le Gal Ange Kessi bétonne son savoir en droit militaire et en droit de guerre

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Côte d’Ivoire-Abidjan, Par TOURÉ Vakaba

Le chef du Parquet militaire d’Abidjan, le Contre-amiral Ange Bernard Kessi Kouamé a participé à la 3èm conférence mondiale sur le droit militaire et le droit de la guerre. Les réflexions qui ont eu lieu entre le 17 et le 20 septembre, ont eu pour cadre la capitale européenne de Bruxelles et ont vue la participation de plusieurs hauts fonctionnaires, notamment des spécialistes du droit militaire international, qui s’y sont transportés, venant des quatre coins de la planète.

La Société Internationale de Droit militaire et de Droit de la Guerre est une Association Internationale Sans But Lucratif (AISBL) de droit Belge. La Société a été créée à Strasbourg (France) en 1956 et a son siège social ainsi que son Secrétariat général à Bruxelles (Belgique) depuis 1988, à l’Ecole Royale Militaire de l’Armée belge.
L’objectif de la Société est d’étudier et de diffuser le droit humanitaire international, droit militaire, le droit des opérations de paix et des domaines juridiques.

À cette fin, la Société organise des Congrès, des Séminaires et autres événements dans différents pays. La Société tient à souligner l’appui considérable par les autorités des pays hôtes, en particulier par les ministres de la défense et des services juridiques nationaux (militaires).
La Société compte environ 900 membres dans le monde entier, parmi lesquels de nombreux conseillers juridiques militaires et civils, des juges et des procureurs. La communauté universitaire est également bien représentée dans les adhérents de la Société.

L’imposant siège de l’institution

La Société internationale constitue une organisation de liaison pour 22 groupes dits nationaux. Ce sont des entités distinctes et indépendantes, qui organisent leurs propres activités nationales, conformément au même objectif que la Société internationale.
Les activités de la Société sont ouvertes aux membres et aux non-membres. Sous les auspices de la Société sont publiés la Revue de Droit Militaire et de Droit de la Guerre et du Recueil.
Les membres de la Société, convoqués à l’Assemblée générale, forment la plus haute autorité au sein de la Société. Un Conseil de direction, responsable des décisions majeures et stratégiques et un Conseil d’administration, pour la gestion des affaires courantes, régissent la Société.

Le Contre-amiral Ange Bernard Kessi Kouamé, en poids et en volume

À l’heure actuelle, le Président de la Société est le Professeur Dr. Wolff Heintschel von Heinegg.
Le Professeur Dr. Wolff Heintschel von Heinegg est titulaire de la chaire de Droit Public, plus spécifiquement de Droit Public International, de Droit Européen et de Droit Constitutionnel Étranger à l’Université Européenne Viadrina à Francfort (Frankfurt an der Oder), Allemagne et est actuellement titulaire de la chaire de Droit International Charles H. Stockton au Naval War College de la U.S. Navy à Newport, Rhode Island, USA.
L’actuel Secrétaire général est Monsieur Ludwig Van Der Veken, chef du Cabinet du Ministre de la Sécurité et de l’Intérieur du gouvernement du Royaume de Belgique.
En 1997, les Nations Unies ont octroyé le statut consultatif à la Société.

« J’ai participé à la 3ème conférence mondiale sur le droit militaire et le droit de la guerre qui s’est déroulée du 17 au 20 septembre 2019 en Belgique.
Nous avons échangé sur les mécanismes de règlement des problèmes de droit qui surviennent après des conflits armés et sur la problématique de la contribution du droit militaire dans la promotion de l’État de droit dans les pays démocratiques » , a martelé le chef du Parquet militaire d’Abidjan, au terme d’un déplacement qu’il qualifie de  » bien remplit ».

Vue partielle du centre de la ville européenne de Bruxelles

Le Commissaire du Gouvernement rentre à Abidjan où l’attend le brûlant dossier concernant la dizaine de sous-officiers membres des « forces spéciales » de l’armée ivoirienne.

Jeudi dernier, une dizaine d’individus issus des rangs des Forces Spéciales de Côte d’Ivoire, une des nouvelles unités d’élite des forces armées du pays, avaient livré un curieux pugilat, avec des fonctionnaires de Police, commis à la surveillance du violon, au sein même des locaux délocalisés de la Préfecture de Police de la ville d’Abidjan. Comme raison, les <<agresseurs>> ont expliqué leur <<expédition punitive>>, prétextant la présence probable dans le cachot, d’un des leurs, interpellé quelques heures plutôt, à l’occasion d’une patrouille de sécurisation.

Le haut magistrat détient une expérience significative en haute procédure et attend regarder dans ce dossier embarrassant avec tiédeur et professionnalisme, afin d’en définir les contours et d’y apporter la sanction qui soit en la hauteur d’un cas d’indiscipline manifestement avéré.

T.V Copyright Septembre 2019