24 mars 2022 | De nombreuses entreprises locales ne cessent de s’alarmer depuis plusieurs jours, pour réclamer à corps et à cri, au bureau du ministre gouverneur Robert Beugre Mambe, le paiement intégral d’une ardoise de plus de 10 milliards FCFA, occasionnée suite en la survenue d’une vaste opération de désenclavement et d’électrification sur l’ensemble de nombreux villages du ressort du gouvernorat. Le contentieux dure depuis 2015, sans succès réel !
Au sortir des rares entretiens obtenus difficilement, aucune volonté de la part du bureau du gouverneur, à abréger définitivement cette ardoise en passe de ternir l’imposante réputation de cette institution qui a pourtant obtenu de nombreux galons sous le commandement de l’ancien président de la commission électorale nationale indépendante (CEI), le ministre gouverneur Robert Beugre Mambe.
En toile de fond, faut il rappeler, ces entreprises, du nombre de 112, ont contribué en la réalisation d’une opération générale d’électrification dans des provinces d’Abidjan, au moyen de marchés qu’elles ont clairement obtenues. Elles vont faire confiance à l’aveuglette, en la direction du district qu’elle avaient trouvé suffisamment digne de foi et de confiance. Toutes ou presque s’engagent à convaincre établissements bancaires et fournisseurs dans l’unique intérêt de réaliser l’ensemble des marchés à leur confier.
Alors que les pourparlers restent infructueux, certains chefs d’entreprise, noyés par des dettes, poursuivis par des banques commerciales et le fisc, ne cachent plus leur impatience face à un contentieux qui dure et scandalise.
Cette impatience avérée aurait eu pour conséquence, la naissance de sérieuses divisions au sein même du collectif de ces entreprises dont certaines auraient décidé de saborder curieusement en la botte du débiteur…croyant pouvoir obtenir paiement et réparation, au grand dam de nombreux autres qu’ils trouveraient trop pressés. Ces individus qui se livreraient à cette dégoûtante drague, pour s’abriter sous les bonnes grâces des collaborateurs du gouverneur, projetteraient de faire publier un communiqué de presse, « dans le but de saper les négociations », s’indigne E.K, qui attend, à lui seul, plusieurs millions de nos francs afin de faire face à ses obligations personnelles et professionnelles.
« Tout communiqué concernant cette affaire, sans notre avis à tous, est nul et non effet », conclut-il.