Intellectuel de haut rang, ancien rosicrucien, et aujourd’hui serviteur émérite de « l’église de Jésus Christ », Soumah Yadi a aussi fait de la politique à un moment donné de sa vie, notamment, en début des années 90, en Côte d’Ivoire. Opposé alors à la pensée unique, l’Ivoirien avait pesé en poids et en volume, dans la construction d’une activité politique plurielle et participative dans son pays…auprès de bien d’autres brillants opposants de l’époque dont le plus connu reste un certains Laurent Gbagbo.
Touré Vakaba [Abidjan]
C’est un homme spirituellement averti et pleinement accomplit, qui a accepté de recevoir ce mercredi, une équipe de reportage issue de notre rédaction d’Abidjan, dans son somptueux sanctuaire du quartier chic de Cocody « Saintes Marie ».
» Je m’étais égaré », a martelé le célèbre intellectuel, à l’entame de l’entretien familial qu’il a bien voulu nous accorder. En claire, Soumah Yadi revenait, en un trait, sur son départ houleux et controversé de la Rose Croix Amorc.
« J’invite nos compatriotes à retourner à Jésus. Ce que nous vivons aujourd’hui n’est rien d’autre que la la résultante de nos égarements… » a expliqué à haute et intelligible voix, cet éclaireur, connu et reconnu pour ses prédications périodiques captivantes, via les réseaux sociaux, en l’occurrence « Facebook »
« Les ivoiriens doivent abandonner un temps soit peu, la politique politicienne. Ils faudrait que les uns et les autres sachent qui rien n’échappent à Dieu. Les hommes peuvent paraître maîtres de la situation, mais en dernier ressort, on se rend compte que c’est Dieu qui contrôle tout. Même la politique est sous le contrôle de Dieu, le père de notre seigneur. Jésus Christ lui-même est roi. Donc on ne peut pas dire que le roi est acteur de théâtre ou de cinéma… » a conseillé notre illustre interlocuteur.