Depuis tout le temps, la gestion de l’état civil dans ce pays « hospitalier », a toujours été une épouvantable préoccupation.

[TOURÉ Vakaba, Abidjan]

Côte d’Ivoire | 22 mai 2019-Au terme d’un Conseil des ministres tenu au siège de la Présidence de la République ivoirienne à Abidjan, Sidi Tiémoko Touré, ministre de la communication et des médias, par ailleurs porte-parole du gouvernement, a affirmé la naissance de l’Office national de l’état civil et de l’identification (ONECI) « désormais chargé de l’identification des personnes en Côte d’Ivoire, en remplacement de l’Office national d’identification (ONI) dissous par décret ».

« Organisé sous la forme d’une agence d’exécution, l’ONECI est créé pour répondre, au mieux, aux exigences de la politique de modernisation de l’état civil, de l’identification des nationaux et des étrangers ainsi que du suivi des flux migratoires », a martelé le ministre.

L’institution change d’appellation, son fonctionnement certainement connaîtra un changement

En clair, la défunte office national d’identification (ONI),  » n’a pas su faire la différence entre les nationaux et les non nationaux. C’est un état civil qui doit être entièrement reconstruit. Et les anciens détenteurs de l’actuelle carte d’identité qui arrive à terme dans deux mois devront être soumis à nouveau à la délivrance des documents administratifs qui leur donnent droit à cette qualité…  »  renchérit Raphael Coulibaly, opérateur économique, convaincu selon lui que durant « les séries de recensements de l’ins, d’individus douteux se réclamant ivoiriens, sont nettement plus nombreux que les vrais. Je ne crois guère aux chiffres régulièrement mis en la disposition des officiels et des institutions internationales. C’est une base de donnés erronée qui ruse avec la vérité. Il ne s’agit rien d’autre qu’un massacre(…) » conclut t-il!

Attention, danger!

Se réclamant de « terre hospitalière », les officiels ivoiriens n’ont jamais vraiment songer faire de la question migratoire, un indiscutable souci. Les frontières sont « percées », ouvertes à tous types d’individus qui manifestent y élire domicile. Des clandestins dont on ignore tout du casier judiciaire, arrivent d’Afrique, du Moyen-Orient, du Proche-Orient et de l’Extrême-Orient, sans véritablement se heurter à un arsenal de filtrage. Ils arrivent par les aires, terres et mer, s’y introduisent le plus facilement du monde et mènent leurs « affaires ». Ce n’est donc pas étonnant que des repris de justice, ainsi que de redoutables malfaiteurs élisent manifestement domiciles en terre ivoirienne, arrivent étrangement à contourner la justice, à se « rhabiller » avec des documents de l’État civil du pays, au moyen de raccourcis qui battent tous les records de la tricherie et de délinquance.

De nombreux ivoiriens s’intéressent de plus en plus à cet accoutrement inhabituel

Le plus grave, c’est cet autre phénomène qui prend désespérément de l’ampleur. Il s’agit de ces nombreuses dames et fillettes à l’accoutrement arabic, qui foisonnent depuis un certain temps, à Abidjan notamment, sans que personne ne s’en offusque. Il ressort d’une série de renseignements que ces dames font couples avec d’expatriés originaires pour la majorité de trois pays de la sous-région, très présents en Côte d’Ivoire ces cinq dernières années. Il se raconte en effet que certains d’entre ces individus ayant fuit les interminables incursions djihadistes, ont plutôt préféré s’abriter avec leurs familles respectives en Côte d’Ivoire. Une situation qui inquiète en amont de plus en plus les ivoiriens.

Ces dames et leurs progénitures passent l’essentiel de la journée tout de noir vêtues. On peut facilement les apercevoir dans les marchés, les lieux de cultes ainsi que tous autres endroits fréquentés par les foules. Elles constituent pourtant dans de nombreux pays du sahel, des passoires privilégiées pour(….). Vivement un réveil maintenant, au nom de la sécurité publique régionale!

T.V.

Rédigé par

AGM News

Fondé par le brillant et indépendant Journaliste ivoirien TOURÉ Vakaba courant 2016, Agmnews.info est un journal en ligne agissant dans la collecte et la fourniture d'informations de première main. Avec sa ligne éditoriale généraliste, le comité de rédaction donne la priorité à l'actualité africaine et malgache. Tout en prenant ses distances avec les clivages politiques, ethniques et sociologiques, AGM News reste irréversiblement indépendant.