Boulard Savina promet créer un trait d’union entre l’Afrique noire et les Caraïbes
Abidjan | Décidément, la jeunesse africaine semble irréversiblement engagée à prendre en mains, l’avenir du continent et de ses progénitures tapis sur la planète. Le destin croisé de deux jeunes activistes, dont un ivoirien, Brou Yves Famien Gozowli et une caraïbéenne du nom de Boulard Savina, voudrait bien sonner la fin d’une turpitude qui s’enlise. Désormais, les faits concrets auront droit d’être cités, au détriment des vieux clichés, qui ont toujours tendance à faire porter à l’occidentale, tous les échecs de la race noire.
Boulard Savina en compagnie de son partenaire Brou Yves Famien Gozowli
Alors qu’elle séjourne dans la capitale économique ivoirienne depuis plusieurs jours, Boulard Savina, qui a effectué le déplacement d’Abidjan à l’invitation de l’ivoirien, assure avoir passé un séjour fructueux.
« La Côte d’Ivoire est un pays merveilleux. Les ivoiriens sont sympathiques et profondément hospitaliers. Je compte y revenir… » explique émue la citoyenne venue des Caraïbes, tisser de solides liens de « fraternité, de partage et d’histoires, d’avec mes frères d’Afrique. Nous sommes faits d’une même moule et nous en sommes fiers… », dixit Boulard Savina, particulièrement touchée par la qualité de son séjour en terre ivoirienne. L’Ivoirien, président de la Mouvance Panafricaine Estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (MPESCI) et l’hôte, ont projeté la nécessité de mettre sous les fonds baptismaux, un trait d’union entre les Caraïbes et l’Afrique, histoire de concilier les deux mondes qui ne « font qu’un ».
« Les ivoiriens sont sympathiques et profondément hospitaliers »
Les deux jeunes pan-africanistes décident de prendre leurs bâtons de pèlerins pour sillonner l’ensemble des États du continent, occasion de faire corps avec les réalités. C’est en chœur, qu’ils demandent le soutien des décideurs, pour un brassage culturel véritablement réussi.
TOURÉ Vakaba