Abobo Samaké, sanctuaire du désordre, laboratoire de terroristes !

Abobo Samaké, sanctuaire du désordre, laboratoire de terroristes !

Par TOURÉ VAKABA

Ils ont osé défier la puissance publique ! Ils ont osé défier toute une forêt de caméras de surveillance dont certaines restent par ailleurs tapis dans des recoins d’immeubles et de commerces. Ils ont osé provoquer, voir humilier le trio gagnant, à savoir ces trois durs à cuir, dont deux solides généraux de corps d’armée et un contrôleur général.

Doumbia Lassina, Apalo Touré et Youssouf Kouyaté, citoyens spéciaux qu’ils restent, ont pourtant fait vœu d’une sécurité intérieure pure et inattaquable au chef de l’État Alassane Ouattara. Un contrat qu’ils assurent par ailleurs avec une efficacité tolérable.

Surpris, ces anges gardiens ont dû sûrement s’arracher du silence de leur lit entre 1h et 2h du mat, pour ordonner dans l’immédiat, le rétablissement de l’ordre et l’interpelation de ces minables fauteurs de troubles.

Sauf que les renseignements qui ont une mobilité plus certaine ainsi qu’un rôle bien plus complexe, ont dû sûrement informer dans les minutes, des proches du président, du libertinage de ces délinquants qui n’ont manifestement peur de rien.
Tenté une expérience aussi risquée au moyen d’armes blanches et d’objets contondants depuis le sous quartier SAMAKÉ dans la fournaise d’Abobo, à seulement quelques encablures de la commune présidentielle de Cocody, n’est certes pas du reste étonnant pour qui connait l’histoire et la réputation de cette bourgade, mais le produire en pleine journée est indiscutablement faire preuve d’une rare audace.
Ces salauds à la machette, sans foi ni loi, ont réussi l’exploit de terroriser durant des heures, une commune à peine débarrassée du phénomène mortifère des microbes, obligeant les mosquées à fermer dans la nuit, et les justiciables à se terrer à domicile… identique pour les candidats à l’élection des conseillers régionaux et municipaux subissent la même frustration, à l’entame de la campagne électorale.

Pour les faits, ils remontent dans la nuit du mercredi 23 au jeudi 24 août 2023. Deux groupes de gangs qui discutent un territoire dédié à l’exercice du transport en commun, s’affrontent à l’arme blanche. L’intensité de la violence de leur pugilat attire l’attention des patrouilles de police et de gendarmerie en mission de sécurisation dans les parages. L’information est vite remontée et des renforts feront aussitôt mouvement vers le périmètre indiqué, histoire d’encercler et de charger les voyous curieusement en grand nombre, encore inspirés et malfaisants jusqu’à 11h, ce matin du jeudi, sous le regard étonnant des travailleurs qui s’attelaient à rejoindre leurs lieux d’exercice.
Ce feuilleton qui est bien loin d’être un acte isolé, a tout simplement démontré que nos véritables ennemis sont plutôt à l’interieur et non à l’extérieur.

Toutes les informations recoupées les unes après les autres renseignent que ces voyous bénéficient de solides protections occultes qui trouvent leurs sources au sommet de l’Etat.
Va falloir alors rechercher et identifier ces activistes véreux, fonctionnaires et hommes d’affaires, dévoiler leur indélicatesse, et les mettre aussitôt à la disposition de la justice.

L’état ivoirien par conséquent, devrait également défendre et reconstruire son image en repoussant cette opprobre affligeante, qui terni et noirci la gouvernance tant vantée de l’administration Ouattara. Pendant ce temps, les habitants de la zone demeurent otage de la peur et la hantise.
Je suis très sérieux !

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