Légende vivante du football sud americain, Diégo Maradona a choisi son camp dans le conflit venezuelien.
<<Cette victoire je veux la dédier à Nicolas Maduro et à tout le Venezuela qui souffre>> a déclaré dimanche Maradona après la victoire des Dorados de Sinaloa qu’il entraîne, face au club de Tampico-Madero en championnat de deuxième division mexicaine.
« Les shérifs du monde, que sont ces yankees, croient que parce qu’ils ont la plus grande bombe au monde peuvent nous diriger. Mais non, pas nous » a poursuivi l’ancien entraîneur de l’équipe d’Argentine.
« Cette marionnette qu’ils ont comme président ne peut pas nous acheter nous »a également critiqué le vainqueur de la Coupe du monde 1986 avec l’Albiceleste, à l’adresse du président américain Donald Trump.
La fédération mexicaine a précisé dans un communiqué que ces propos pouvaient constituer une violation « des articles 6, 7, 9,10 et 11 » de son code d’éthique qui prévoit notamment que les membres affiliés doivent « maintenir une position neutre sur les sujets religieux ou politiques ».
Maradona, 58 ans, a souvent entretenu une proximité avec les leaders de gauche d’Amérique latine. Il avait notamment qualifié le défunt leader révolutionnaire Fidel Castro de « second père » pour lui. En décembre, le mythique attaquant avait été expulsé du bord du terrain par la Fédération mexicaine pour avoir insulté des joueurs et membres du club de l’Atlético San Luis après une finale perdue en tournoi d’ouverture du championnat de deuxième division.