« Le 31 octobre, les ivoiriens sont appelés aux urnes pour élire leur président. Un scrutin qui risque de se dérouler sous les pires auspices, dans la situation actuelle. Rappelons les circonstances d’il y a une dizaine d’années, qui avait coûté la vie à 3000 personnes. La Côte d’Ivoire, c’est vraisemblablement une terre pour bien d’Européens, ce qui est plus surprenant, c’est qu’elle est lointaine pour ceux qui se prononcent habituellement pour surveiller les élections et défendre les droits de l’homme. Il y a beaucoup à dire sur le président Ouattara qui a amplement modifié sa constitution afin d’être candidat à un troisième mandat successif. Cette attitude avait déjà choqué de très nombreux ivoiriens et cela ne s’arrête pas là. Le pouvoir central d’Abidjan multiple les manœuvres judiciaires, instrumentalisant souvent le droit international pour ses intérêts partisans, afin d’interdire Laurent Gbagbo, Guillaume Soro et à ses principaux opposants de défendre leurs candidatures. Alors donc, pourquoi Ouattara bénéficie-t-il d’une telle indulgence de la communauté internationale ? D’abord, parce qu’il fait partie du cénacle de ces élites mondialistes. Gouverneur de la banque centrale d’Afrique de l’ouest, c’est le candidat idéal du mondialisée en Côte d’Ivoire. Il bénéficie donc d’une grande amitié des institutions supra nationales qui préfèrent fermer les yeux sur ses agissements. Par ailleurs, monsieur Ouattara traite les frontières de Côte d’Ivoire comme la gauche française ne le souhaite.. Fermer les yeux et encourager l’immigration étrangère dans son pays. Il est grand temps que l’Union Européenne prenne la parole car si ces élections le 31 octobre prochain sont tronquées, les institutions internationales et notre parlement européen perdront tout crédit, pas uniquement en Côte d’Ivoire, mais aussi en Afrique de l’ouest. L’Union européenne paraitra donner l’image d’action injuste, partisane, remplaçant les liens ancestraux qui unisse leurs pays et certains de ces pays africains par de pires opérations de domination économico financières de cette super classe internationale, qui parfaitement, est représenté aujourd’hui par le président actuel de Côte d’Ivoire, qui, visiblement, par tous les moyens, suite à violer la constitution, décide de se maintenir. »
Thierry Mariani est né le 8 août 1958 à Orange. Homme politique français, il est notamment député de Vaucluse puis des Français de l’étranger entre 1993 et 2017, ainsi que secrétaire d’État puis ministre des Transports de 2010 à 2012.
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