Le monde n’a pas besoin d’un “Groupe de Un” qui dicte ce qu’ils doivent faire au reste », a déclaré mercredi le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Wang Wenbin, dénonçant une déclaration du G7 « qui interfère grossièrement avec les affaires intérieures de la Chine ».
S’exprimant lors d’une conférence de presse régulière à Beijing, M. Wang a ajouté qu’« il est dangereux de rechercher une soi-disant “solidarité” de quelques-uns au prix d’un monde divisé ».
Le même jour, Liu Jinsong, directeur du département des affaires asiatiques du ministère, a rencontré Koizumi Tsutomu, ministre en chef de l’ambassade du Japon en Chine, pour entreprendre des démarches sévères auprès de la partie japonaise.
M. Liu a exprimé « de sérieuses inquiétudes et un fort mécontentement face aux propos négatifs concernant la Chine » tenus lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères du G7, qui s’est terminée mardi au Japon.
Wang Wenbin a avancé que « si le G7 est vraiment opposé à l’hégémonisme et à la coercition, alors il devrait réfléchir sur lui-même et s’assurer que des invasions similaires à celles en Afghanistan, en Irak et en Syrie ne se reproduiront plus jamais. »
« Le bloc devrait également rejeter la juridiction au bras long et les sanctions unilatérales, et dire non à toute politique qui donne la priorité à un certain pays au détriment des autres », a-t-il soutenu. Selon lui, « aujourd’hui le monde n’a pas besoin d’un “G1” qui laisse un certain pays donner tous les ordres ni d’une soi-disant “alliance de valeurs partagées” ».
« Il n’y a qu’un seul ordre et un seul système dans le monde. C’est-à-dire l’ordre international fondé sur le droit international et le système international, avec les buts et les principes de la Charte des Nations Unies en son cœur », a ajouté M. Wang.
Il a avancé que « dans le monde d’aujourd’hui, il est plus important que les pays se respectent malgré leurs différences d’idéologie, de valeurs et de niveau de développement, et ils doivent coopérer pour construire une communauté de destin pour l’humanité ».
Le porte-parole chinois a également affirmé que « le véritable statu quo concernant la question de Taïwan est que les deux rives du détroit de Taïwan appartiennent à une seule et même Chine. Taïwan fait partie de la Chine et la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Chine n’ont jamais été divisées ».
Selon M. Wang, « certains pays prétendent suivre la politique d’“une seule Chine”, mais ils qualifient les efforts de la partie chinoise pour s’opposer aux activités séparatistes soutenant ”l’indépendance de Taïwan” d’actions visant à changer le statu quo ».
« Un tel acte encourage les provocations des séparatistes soutenant ”l’indépendance de Taïwan”, entrave la réunification de la Chine et crée une sécession pacifique, ce qui s’écarte complètement du principe d’“une seule Chine” », a-t-il soutenu.
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