Début 2019, la Société Générale va expérimenter la carte bleue équipée d’un capteur biométrique pour les paiements sans contact.
C’est un nouveau pas en avant dans le domaine des moyens de paiements. Début 2019, la Société Générale, va lancer la carte bleue avec vérification biométrique. D’autres banques devraient également rapidement se lancer également. Dans les faits, lors d’un paiement sans contact, l’utilisateur devra désormais déposer l’un de ses doigts sur un capteur d’empreinte digitale, intégré à ces nouvelles cartes, pour valider la transaction. Un système inspiré des nouveaux usages de paiements par mobile, qui se sont développés ses dernières années avec l’arrivée d’Apple Pay, Google Pay ou d’applications comme Lydia. L’arrivée de ses cartes pensées et commercialisées par Idemia permettra de lever le plafond maximal d’achat, fixé aujourd’hui à 30 euros.
«Concrètement, à réception de la carte le porteur enregistre lui-même son empreinte digitale dans la carte biométrique. La vérification de l’empreinte digitale se fait directement sur la carte», explique la Société Générale. Une façon de reléguer «le code PIN à 4 chiffres au rang d’antiquité», estime de son côté Idemia, qui a lancé une première expérimentation en avril du côté du Japon. Pour ces derniers, cette nouvelle technologie permettra de convertir les Français encore récalcitrants et qui expriment des doutes quant à la sécurité des paiements sans contact bleu face à d’éventuelles fraudes.
Nul doute que ces nouvelles cartes vont encore booster le poids du sans contact, alors que celui-ci explose en France depuis quelques années. Entre 2012 et 2017, les transactions ont été multipliées par mille, passant de 1,17 million à 1,23 milliard d’échanges. Mécaniquement, sur cette même période, les montants ont eux aussi explosés passent de 12 millions à 12.4 milliards d’euros. Et l’expansion du sans contact ne devrait pas s’arrêter là, puisque le Groupement des Cartes Bancaires CB prévoit 2 milliards de transactions pour 2018.