Épouse du précédent chef de l’exécutif ivoirien, l’ancienne première dame de la république, celle dont les détracteurs décrivent comme étant une ivoiro-béninoise, Simone Éhivet Gbagbo à du mal à comprendre le fait divers au centre duquel elle s’est retrouvée injustement actrice, le jeudi dernier, à l’accueil de son célébrissime époux.
Reçu à sa descente d’avion par des proches préalablement listés par l’intéressé lui-même, la veille, Simone Gbagbo avait été clairement informée par l’ancien ministre Léon Emmanuel Monet du vœu du président du front populaire ivoirien (FPI) de ne guère l’approcher à son arrivée à Abidjan. Le scoop avait rapidement fuité pour se retrouver sur la toile.
Qu’à cela ne tienne, l’ex-premiere dame a néanmoins bravé cette « irrégulière » censure pour se retrouver , en poids et en volume, bien installée dans le très mythique pavillon présidentiel, d’où attendraient également nombreux proches de l’ancien président.
Laurent Gbagbo est immédiatement informé de la présence physique de celle qu’il ne compte nullement rencontrer en chemin, du moins selon des proches à celui-ci. Alors que le chef du FPI posait ses pieds au sol, qu’il s’était retrouvé nez à nez avec son époux, appuyée de sa garde rapprochée personnelle qui l’y en a aidé, perçant une foule ensardinée, déjouant tout le dispositif sécuritaire qui encadrait l’ancien chef de l’État.
Retenue au bras droit par un homme en costume, alors qu’elle s’était retrouvée en face de Laurent Gbagbo, on pouvait entendre l’ex première dame hurler « laisse-moi !!! ».
Alors que le chef du front populaire ivoirien s’obligeait à une séance d’accolades avec son « amour » d’alors, Nady Bamba, la seconde épouse du président, avec laquelle le couple bénéficie d’une jeune progéniture, flanquée dans le dos de son « coeur », rétorquait bruyamment » laissez-la, elle fini, elle part !!! », au nez et en la barbe d’une foule ahurie et tétanisée, au moment de la survenue de ce cinéma »cadeau ».
Alors que Laurent Gbagbo et son commande car se retiraient du périmètre du tarmac, Simone Gbagbo en faisait autant sous le regard moqueur de curieux encore sous le choc. À la base de ce cœur fléché, de nombreux « GOR » fulminent contre une vidéo enregistrée en la demande de l’ex-première dame, largement diffusée sur la toile, et dont nous avons aperçoit l’extrait, en l’occasion de laquelle celle-ci avait affirmé, se référant à des révélations biblique, que « le président Ouattara, chalenger de son epoux, a été « établi par le saint-esprit ». Les jours et mois à venir nous en enseigneront d’avantage, sur cette sulfureuse affaire de coeur qui éclabousse le vieux couple présidentiel.
Par TOURÉ Vakaba