Rentré hier à Abidjan après son acquittement suite à dix années de privation de liberté, pour « crime de guerre, crime contre l’humanité », l’ancien président ivoirien s’est vu honoré hier jeudi 17 juin 2021, dun accueil enthousiaste et populaire, de la part d’amis, de parents, partisans et sympathisants, qui s’étaient transportés nombreux aux abords et à l’intérieur de l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan Port-Bouet, pour lui dire » Akwaba » (bienvenue chez toi).
Par ailleurs, des sources en rapport avec l’ancien chef d’État indiquent clairement que l’homme « devra se soumettre à un long repos espérant pouvoir récupérer des forces ». Plus loin, une seconde source se voulant plus précise, avoue que le fondateur du front populaire ivoirien bénéficierait « d’un bon encadrement qui inclurait psycologues et spécialistes des sciences médicales ».
La grande crainte dûe au Covid-19 fait partie des dispositions prises aussi par ses encadreurs techniques, afin d’éviter à l’opposant ivoirien, une imprévisible contamination…même si son accueil s’est déroulé au grand mépris des règles de distanciation physique.
Par conséquent, après ce inoubliable bain de foule, Laurent Gbagbo devra se retirer pour plusieurs mois, dans son village natal, Mama, centre-ouest ivoirien, pour un repos réparateur. Pas question de s’adonner tout de suite au longs discours ou à des meetings fleuves.
Le décès de sa génitrice, survenu peu de temps après son transfèrement devant le parquet de la Cour pénal internationale ainsi que bien d’autres événements heureux comme malheureux qui ont pu avoir lieu durant sa détention, il devra naturellement se ressourcer, histoire de réussir sa mise à jour. Le chef du FPI devra se prêter à cet exercice en l’occasion de ce repos familial.
« Seulement, cette période de récréation devrait permettre à ses partisans, notamment aux deux factions du front populaire ivoirien (FPI), de créer les conditions éventuelles d’une refonte afin de revenir à un front familial , comme ce fut le cas auparavant », martèle les mêmes sources. Par TOURÉ Vakaba