Depuis mardi, des dirigeants et intellectuels africains ne cessent de s’inquiéter des risques potentiels que fait courir le coup d’État perpétré au Mali, contre le régime du Président Ibrahim Boubacar Keïta. Abidjan, Conakry et Ouagadougou se préparent pourtant à se rendre aux urnes pour choisir leurs dirigeants, des anciens en fin d’exercice, tels Alassane Ouattara et Alpha Condé étant constitutionnellement en fin de mandat, tentent, vaille que vaille de décrocher un troisième du genre…au mépris des textes fondamentaux et au détriment d’un peuple aux abois. Réunis en visio conférence, il y a 72 heures, les dirigeants ouest africains se sont séparés en queue de poisson, étalant à nouveau leurs divergences sur des questions essentielles comme la limitation des mandatures, la démocratie et la bonne gouvernance. Alors que les uns réclament la réinstallation du président malien déchu, les autres demandent plutôt à certains de leurs homologues le respecte avant tout de leur propres textes, et d’éviter de garder le pouvoir à vie. (TV)
Afrique | Le putsch de Bamako inquiète des dirigeants ouest africains
Les dirigeants ouest africains, entre le bois et l'enclume, font feu de tout bois pour venir à bout de la situation de ni paix, ni guerre à Bamako.