La dernière livraison de l’Union Européenne sur la gouvernance économique et politique chaotique en cours en Côte d’Ivoire, est perçue par de nombreux observateurs, <<habitués>> à ce type de harcèlement, <<comme une façon d’inviter l’actuel chef de l’État ivoirien à plier bagage, pour donner lieu à une véritable politique d’ouverture, inclusive, et participative…ce qui n’est vraiment pas le cas, de notre point de vue>>, raconte un diplomate africain, en poste à Abidjan, qui a préféré requérir l’anonymat. <<je dois avouer que depuis plusieurs mois, les ONG de lutte pour les droits de l’homme ainsi que certaines institutions comme notamment la Banque Africaine de Développement (BAD), avaient déjà lancé les premières alertes, en l’endroit des autorités ivoiriennes…je ne crois pas qu’elles ai été entendu. C’est tout ce que je peux vous dire pour le moment>>.