Côte d’Ivoire | Abidjan, Par Touré Vakaba
Alors que les drapeaux du pays seront en berne durant une semaine de « deuil national »…au moment même où les officiels sont préoccupés par la tenue progressive d’innombrables obsèques dédiés à l’ancien chef du gouvernement, Coulibaly Gon Amadou, qu’il se trouve, au même moment de petits prétentieux, qui voudraient vaille que vaille, faire croire à un certain public, d’une prétendue « démission » ou « projet de démission » de Duncan Kablan Daniel, de ses hautes fonctions de vice-président de la République de Côte d’Ivoire.
De quoi s’agit il ?
En claire, le projet qui consiste plutôt à intimider, noircir et à fragiliser la direction du pays, ses institutions et les autorités qui les incarnent, n’est aussi rien d’autre qu’une manœuvre minutieusement ourdie et mise à exécution par d’ignobles prédateurs politiques, étrangement à cours d’arguments et de puissance.
Le Vice-président Duncan Kablan Daniel pourtant issu de ce cercle très fermé de technocrates ivoiriens, diplômés de la haute finance et ayant fait véritablement leurs preuves sous la houlette, le contrôle et le regard avisé du président Alassane Ouattara, cet autre vétéran, habitué de la gestion des finances publiques internationales…reste indéniablement un loyale et fidèle compagnon du chef de l’État ivoirien et pilier incontesté de la quête de victoire prochaine du rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix [RHDP] au soir des élections présidentielles du mois d’octobre prochain.
De l’avis de nombreux observateurs, , il n’a jamais été de l’intention de la seconde personnalité de Côte d’Ivoire de se priver de ses fonctions ou de s’éloigner du président Ouattara pour aucune raison. Une analyse que partage un proche collaborateur de ce haut serviteur de l’État, qui revient conséquemment sur la profondeur des liens qui lient depuis plusieurs dizaines d’années, son patron, avec le président de la république sortant.
Aussi, tout porte à croire que les adversaires politiques du RHDP cherchent à faire du vice-président de la république, un précieux prétexte, rien qu’à semer le doute et l’interrogation dans les rangs des militants et sympathisants du parti au pouvoir. Les auteurs de ces errements devraient plutôt œuvrer pour une Côte d’Ivoire unie, solidaire et réconciliée, avant, comme après les futures élections générales.
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