Côte d’Ivoire | « Apologie du Viol » : Les dernières nouvelles de Yves de M’Bella !

Une émission de vacances produit par la chaine de télévision NCI de droit ivoirien se transforme, contre toute attente en une "affaire criminelle" qui suscite l'indignation générale.

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Une rocambolesque affaire portant sur l’apologie du viol anime la chronique en Côte d’Ivoire depuis 72 h. En effet une émission de vacances au programme à la nouvelle chaîne ivoirienne (NCI), s’était permise de recevoir en grande pompe un ancien violeur qui s’était littéralement délesté, racontant, bien inspiré, sourire aux lèvres, ses nombreuses prouesses, en l’occasion de ses dangereuses montées au ciel avec des filles et des dames dont il forçait à l’acte sexuel.
Le scandale éclate au moment même où le pays continue d’étaler ses divisions politiques et idéologiques, dans un environnement où la réconciliation peine jusque là à se faire une place assise.
Pour une rare fois, les ivoiriens dans leur ensemble, qu’ils soient de gauche ou de droite, sont d’accord, mais pas pour reléguer aux calandres grecques leurs différences et incompréhensions, mais pour dire cette fois-ci non au viol. Malgré les excuses des auteurs, en savoir la direction de la chaine de télé NCI et l’animateur Yves de M’Bella, sans oublier les sanctions et dénonciations qui fusent de partout, le peuple ivoirien, appuyé par ailleurs par une classe politique disparate et en dispersion, continue de dire sa colère et sa révolte face à ce qu’ils appelle « la trop grande liberté de certaine stations audiovisuelles ». Au moins pour une fois, les ivoiriens se sont réconcilier, même si ça peut durer quelques jours.

Aux dernières nouvelles, du moins, selon le journal en ligne « Afric Mag », l’animateur aurait été déféré ce matin autour de 8h30, au parquet du tribunal de première instance d’Abidjan plateau, en vue d’être présenté au procureur de la république qui appréciera.

Ou sont passés les « farouches » défenseurs de la liberté de la presse? C’est du moins ce qu’il est donné de constater, à un moment où l’animateur semble quasi seul face à ses ennuis judiciaires.

DERNIÈRE HEURE: 24 mois d’emprisonnement avec sursis assorti d’une amende d’un million requis contre Yves de Mbella. Il retourne donc à domicile, après une journée de forte pression.