Abidjan | Suite à sa conférence presse en date du 11 juin dernier, qui avait mobilisé la presse locale et étrangère, le promoteur de « sur les traces d’Houphouët », Kouassi Adjoumani Kobena est revenu sur ses affirmations, notamment celle relative en l’enrôlement des non ivoiriens en l’occasion d’opérations électorales.
<<Quand nous étions au PDCI, nous étions taxés d’ivoiriens. Lorsque nous avons viré au RHDP, nous sommes subitement devenus des étrangers. Moi même, mon nom Adjoumani, je l’ai hérité du Ghana. Monsieur Bédié qui le dit, à pourtant ses origines
qu’il est allé réclamé au Ghana. Comment peut on dire que le vice-président du PDCI, Ahoussou, qui a été l’avocat du PDCI et de Bédié lui-même durant des années, c’est inimaginable que celui-ci soit aujourd’hui taxé d’étranger. Parlant d’Ahoussou, il va jusqu’à dire que bon sang ne saurait mentir. C’était donc une façon de marquer mon mécontentement, mon ironie, face à ces accusations que j’avais dis que nous n’avons pas peur d’enrôler les étrangers pour constituer notre électorat (…). Ce n’aurait pas été le cas, j’aurais pu être interpellé par mes collègues. Vous avez constate que ces propos ont été accompagné par des applaudissements>>, a martelé le Porte-parole central du Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix, au moyen d’une vidéo postée juste après son entretien avec la presse. Par ailleurs, un individu qui a préféré requérir l’anonymat, a confié à Africa Gouvernance et Médias News, que les nommés Touré Mamadou et Sidiki Konaté, tous preents aux côtés du conférencier au moment des faits, seraient également des <<non ivoiriens qui n’auraient pas de villages en Côte d’Ivoire>>.
On le voit, ce rebond spectaculaire du fâcheux dossier sur l’identité ivoirienne, promet désespérément des lendemains inquiétants.
N’tamarck Bonaventure