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Le ministre russe des affaires étrangères Sergueï Lavrov a étendu mercredi 8 février à la Mauritanie l’offre de soutien de Moscou contre les djihadistes, en disant respecter les positions de ce pays qui s’est prononcé contre la guerre en Ukraine. M. Lavrov a poursuivi à Nouakchott l’offensive diplomatique russe en Afrique, terrain d’une concurrence stratégique entre grandes puissances intensifiée par la guerre en Ukraine.
Mardi, au Mali, dont la Russie est devenue le partenaire privilégié après la prise de pouvoir par les militaires, il a promis l’aide de Moscou aux pays du Sahel et du golfe de Guinée contre les djihadistes et a laissé présager une implication accrue sur le continent. Avec la Mauritanie, M. Lavrov se rendait dans un pays charnière entre le Maghreb et l’Afrique subsaharienne. Lire aussi : Article réservé à nos abonnés En visite au Mali, le ministre des affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, prend les Occidentaux pour cible
Après avoir elle-même fait les frais de la poussée djihadiste, la Mauritanie, vaste pays majoritairement désertique de 4,5 millions d’habitants, n’a plus connu d’attaque depuis 2011 alors que le djihadisme se propageait ailleurs au Sahel, au Mali, au Burkina Faso et au Niger, jusqu’à menacer à présent le golfe de Guinée plus au sud.
« Nos amis africains »
La Mauritanie a par ailleurs voté en mars 2022 la résolution de l’ONU demandant à la Russie de cesser immédiatement ses opérations militaires en Ukraine, alors que de nombreux pays africains s’abstenaient ou se gardaient de prendre part au vote. Elle a voté en octobre 2022 une résolution contre l’annexion de quatre régions d’Ukraine par la Russie. Elle s’est en revanche abstenue en novembre lors d’un vote sur des réparations de guerre que la Russie devrait verser à l’Ukraine. AFP