La semaine écoulée, 26 militants du PPA-CI ont été condamnés à deux ans de prison ferme pour trouble à l’ordre public. Ces militants de l’opposition avaient été arrêtés le 24 février alors qu’ils manifestaient leur soutien au secrétaire général du parti, Damana Pickass, qui était entendu par un juge d’instruction d’Abidjan pour son rôle présumé dans l’attaque d’une caserne en 2021.
Pour Amnesty International, les charges retenues contre ces 26 militants de l’opposition doivent être abandonnées. « Les détentions de ces militants sont arbitraires, elles sont contraires à l’exercice de leurs droits à la liberté de réunion pacifique, la liberté d’expression et de mouvement« , indique un communiqué d’Amnesty qui « appelle à leur libération immédiate et inconditionnelle, ainsi qu’à l’annulation » de leur condamnation.
Dans un communiqué, le PPA-CI a dénoncé la détention arbitraire de ces militants et accusé la justice de servir d’appareil répressif au pouvoir d’Alassane Ouattara.