Lors de cette, Alassane Ouattara et Pascal Affi N’Guessan étaient Accompagnés de leurs proches collaborateurs. Le président du Front populaire ivoirien (FPI) avait à ses côtés son secrétaire général et porte-parole, Issiaka Sangaré, son secrétaire national de la jeunesse, Lia Gnan Ferdinand, et la première vice-présidente du parti, Christine Konan.
Le chef de I’Etat, lui, était notamment entouré de son directeur de cabinet, Fidèle Sarassoro, et de son conseiller spécial en charge des affaires, Ibrahim Cissé Bacongo.
Pendant près d’une heure, ce jeudi 28 octobre, ils ont parlé de réconciliation nationale et de paix. lls ont aussi évoqué les arrestations liées aux élections d’octobre 2020. Affi N’Guessan a demandé la libération des prisonniers et la réintégration de fonctionnaires radiés ou, à défaut, le versement de compensations pour qu’ils puissent se prendre en charge.
Le président du FPl était également porteur d’un message émanant de planteurs d’hévéa de Grand-Lahou qui l’ont prié de faire part de leur contentieux avec une entreprise privée.
« Nous avons affirmé au chef de l’État
que le FPl est un parti de propositions, a-til déclaré à ľ’issue de la rencontre. Un parti d’opposition responsable. Nous
sommes pour la paix et la stabilité socio-économique du
pays. Nous sommes toujours disponibles. Alassane
Ouattara peut compter sur nous. »
Affi Nguessan a également insisté sur la nécessité d’aboutir à un consensus avant les échéances électorales de 2025 et Alassane Ouattara a annoncé qu’il allait donner des instructions à son Premier ministre, Patrick Achi, pour la reprise du dialogue politique.
Depuis le retour de Laurent Gbagbo, les divisions sont légions dans son entourage.
Alors que l’ancien président a lancé le Parti des peuples africains- Côte d’ivoire » (PPA-CI) le 17 octobre, le FPI prépare son sixième congrès extraordinaire, qui aura lieu le 13 novembre 2021 au Palais des sports de Treichville. Ce sera l’occasion de débattre de l’avenir du parti.