Deux nouvelles tueries ont frappé les Etats-Unis ce week-end, samedi au Texas, où un homme a tué 20 personnes, puis dans la nuit de samedi à dimanche dans l’Ohio, où neuf personnes sont tombées sous les balles d’un tireur isolé.
« Nous devons fermement rejeter les discours prononcés par n’importe lequel de nos dirigeants, alimentant un climat de peur et de haine ou normalisant les sentiments racistes », a écrit Barack Obama, sans nommer directement son successeur républicain Donald Trump, accusé par l’opposition démocrate d’alimenter la montée de l’intolérance dans le pays.
Trump condame le « suprémacisme blanc »
« Seul un raciste guidé par la haine peut être témoin de ce qui s’est passé ce week-end et, au lieu de s’ériger contre la haine, s’associer à l’appel d’un tueur de masse à rendre notre pays plus blanc », a taclé de son côté Beto O’Rourke, candidat à la primaire démocrate pour la présidentielle de 2020, et originaire d’El Paso.
Le président américain a condamné lundi, le « racisme » et le « suprémacisme blanc » qu’il est lui-même accusé d’alimenter. Depuis l’enchaînement des deux drames, de nombreux élus de l’opposition démocrate ont renouvelé leurs critiques à l’égard de la violente rhétorique anti-immigrants du milliardaire républicain, accusé d’alimenter la montée de l’intolérance dans le pays.