Politiquement ignorée par son époux, Simone traverse une véritable impasse. Malgré l’entêtement de la haute hiérarchie du régime d’Abidjan, sa tête, vaille que vaille, continue d’être réclamée par le Parquet de la Justice internationale pour sa responsabilité présumée dans les massacres divers qui ont eu lieu en Côte d’Ivoire durant la crise post électorale. Manifestement, la grâce octroyée par le président Ouattara n’a juridiquement obtenue aucune mention auprès du Parquet dirigée par la magistrate d’origine gambienne, Ben Souda Fatou.
<<Abdallah Banda est toujours en fuite. Il est suspecté de crimes de guerre, y compris de fait de diriger des ataques contre d’une misión de maintien de la paix et pillage, qui auraient été commis au Darfour (Soudan).
À ce jour, 15 personnes visées par des mandats d’arrêt délivrés par la CPI sont toujours en fuite.
En tant qu’institution judiciaire, la CPI ne dispose pas de forces de police ou de répression qui lui soient propres ; par conséquent, elle compte sur la coopération à travers le monde pour appuyer son travail. Seuls les États ont le pouvoir d’exécuter des mandats d’arrêt.
Tous les suspects de crimes internationaux graves doivent être traduits en justice afin de mettre un terme à l’impunité pour les atrocités de masse, alors que nous contribuons ensemble à bâtir un ?plus sûr et plus juste>>
À lire entre les ligne, soutenue par une illustration sur laquelle figure en bonne place l’épouse de l’ancien chef de l’État ivoirien, Simone Gbagbo affronte indiscutablement une autre épreuve, cette fois, relativement âpre.