L’âme de notre confrère, Jamal Khashoggi réclame justice!
l’Arabie Saoudite a tué son compatriote, Jamal Khashoggi! Le prétexte, « le journaliste était relativement gênant » À Istanbul, il n’y a aucun doute la dessus. Le prince héritier dont le future accueil à Tunis est en ce moment contesté par l’essentiel de la société civile du pays, en aura été « l’auteur principal ». Le crime n’a pu être parfait, le mode opératoire non plus. La haute hiérarchie du royaume ne nie pas d’assumer la responsabilité de l’ignoble forfaiture. Les gardiens du lieu saint, miroirs et symboles mythiques de l’islam ont fait exécuter un être humain, pour la simple raison que le défunt en savait trop. Un crime ignoble, odieux et d’une violence intolérable. Le royaume a les mains sales, la Quaaba, une fois encore a été souillée et grossièrement profanée par la descendance du Prophète Mahomet (SAW). Le sang du journaliste, réclame justice et remet en scelle les fondements mêmes de l’idéologie islamique.
Il y a là, manifestement, une contradiction flagrante entre ce que disent les textes tirés du livre saint et les humeurs du royaume qui puisent leur signification du fin fond des coutumes et habitudes monarchistes qui datent bien avant la révélation de l’islam.
Quel crédit accorder au pèlerinage, ce impressionnant pilier de l’islam, dans un pays qui écrase ses propres compatriotes, sans raison? Il y a deux mois, au moyen de bombardements à l’aveuglette, l’armée de l’air du royaume avait massacré plus de 66 adolescents qui se déplaçaient à bord d’un bus scolaire pour rallier leur établissement. Trois ans auparavant, le peuple d’Iran avait décidé d’effectuer son pèlerinage à kerbala, en Irak, là où avait vécu l’arrière petit fils du prophète. l’Arabie détestent ses voisins arabes et préfère s’allier à ceux qui sont en mesure de lui conseiller fusils et protection, gîtes et couverts, dont notamment la France et les États-Unis. Jusqu’où peut aller l’Arabie Saoudite et comparses?
Touré Vakaba
