La chef de mission (à droite), en compagnie du directeur régional Afrique de l’ouest et du centre, Richard Danziger
Côte d’Ivoire | Abidjan | Info: EKB
Affiliée au système des Nations unies depuis 2016, l’Organisation Internationale des Migrations (OIM) s’éloigne au fil des années, des valeurs de l’institution mère, qui s’illustrent notamment par le respect de la diversité et de l’intégrité. Ce constat s’affirmerait progressivement depuis l’arrivée à sa tête du nouveau directeur régional Afrique de l’Ouest et du centre, Richard Danziger.
À l’instar de nombreux autres pays d’Afrique de l’Ouest et du centre, le bureau pays de la délégation ivoirienne de l’OIM dirigé par dame Schramm Marina, souffrirait de racisme, de népotisme et d’incompétence, avec son corollaire de nombreuses humiliations, dit-on, de la part de son chef. Les cadres locaux sont quasiment absents à des postes d’implantation de projets qui requiert une contrepartie nationale. Lesdits postes seraient quasiment occupés par les expatriés.
Selon des témoignages concordants, les départements des opérations , de la protection, de la communication et de la réintégration ainsi que celui de la gestion des frontières seraient leur chasse gardée. Par ailleurs, indiquent les mêmes sources, « les départements de OIM en Côte d’Ivoire sont dirigés aujourd’hui par des occidentaux ce qui n’était pas le cas avant l’arrivée de l’actuel chef de mission ».
Conséquence directe, » les quelques cadres Ivoiriens de niveau BAC+5 voir plus avec 5 à 10 ans d’expérience qui travaillent dans cette prestigieuse filiale des Nations unies occupent des postes périphériques à leurs postes d’origines puisqu’ils ont été remplacés suites aux curieuses méthodes de la chef de mission de OIM en côte d’ivoire, dame Schramm Marina, par des occidentaux inexpérimentés et aux diplômes douteux et culturellement inadaptés aux besoins des populations ».
IL en résulte un gaspillage des ressources avec un taux d’échec des projets de réintégration des migrants retournés en Côte d’ivoire, allant jusqu’à 94% et la création de base de données sur les migrants complètement fausses et mal tenues.
Cette situation qui n’est pas faite pour arranger lesdits cadres contraindrait certains d’entre eux a la démission, apprend-t-on de sources proche de l’institution. Les conditions dans lesquelles travailleraient les locaux, ne leur permet plus de s’épanouir professionnellement…mieux, s’abritant sous de fallacieux prétextes, tels « la rareté de ressources » pour les postes nationaux, d’autres cadres locaux auraient été jetés à la rue.
« Aussi curieux, que cela puisse paraître, la direction de l’OIM pour l’Afrique de l’Ouest et du centre comme par un tour de magie, crée des postes similaires pour des cadres expatriés. Naturellement, cette situation, sommes toutes regrettable, dont seuls les chefs de mission dans ladite région détiennent le secret, a eu le mérite d’entraîner un surcoût. Et pourtant, ces cadres locaux disposent pour la plupart des compétences égales ou supérieures », s’indigne un cadre de cette structure, interrogé à cet effet, au moyen d’un échange téléphonique, en début d’après-midi de ce mercredi 23 octobre 2019, occasion d’infirmer ces graves allégations. Le secrétariat de l’OIM, bien qu’ayant promis nous mettre en contact avec le responsable de la communication comme, nous l’aurions souhaité, est étrangement demeuré muet.
Cette situation déplorable n’est pas sans créer un climat de malaise délétère dans les différents bureaux pays de l’OIM d’Afrique de l’Ouest et du centre.
D’ailleurs, le confrère www.lejecos.com, dans son édition du mardi 6 août 2019 révélait
» Le comportement de M. Richard Danziger nous amène à nous poser la question de savoir si cette situation a tout le moins alarmant n’est pas entretenue par les fournisseurs de ressources tels l’Union Européenne, le département du développement International du Royaume Uni…Pour attribuer ces postes stratégiques et juteux à leurs ressortissants(…) Et pourtant, les autres agences onusiennes autres que l’OIM qui ont bénéficié des fonds d’urgence de l’Union Européenne comptent dans leurs effectifs des cadres locaux et Africains de la région. Dans ces dernières, un cadre de travail constructif est offert contrairement à l’OIM ou le taux de turn-over donne du vertige ».
Cette situation qui auraient été par la Direction de l’OIM Afrique de l’Ouest et du centre, affirment des témoins, serait entrain d’étendre ses tentacules telle une pieuvre dans les différents bureaux pays dont celui de la Côte d’Ivoire ou la situation serait devenu absolument intenable. Les autorités locales et onusiennes sont donc interpellées pour freiner cet harcèlement avec son corollaire d’abus de pouvoir.
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