Touré Vakaba
Si l’on en croit à cette source relativement bien informée, Paris pourrait publiquement donner son avis sur le développement politique en Côte d’Ivoire, les jours et heures à venir.
Le huis clos concédé le mois dernier entre les chefs d’État français et ivoirien, n’a pas suffit à convaincre les gaulois d’un processus électoral « participatif, inclusif et pluriel (…) En claire, tout semble réuni pour une potentielle crise post électorale agitée », prévient notre source.
« Au nom de ses intérêts historiques qui la lie à la Côte d’Ivoire, la France va pouvoir opter pour un arbitrage théorique qui consistera à militer pour la démocratie et non le copinage (…) », a-t-elle insisté.
Harcelées par la communauté internationale, les autorités ivoiriennes, contre leur volonté, ont accordé le stade Houphouët-Boigny à l’opposition pour un meeting « très attendu ». Les lendemains de cette manifestation devrait pouvoir déterminer le sérieux et la crédibilité d’une démarche, qui vise à faire définitivement plier le gouvernement, organisateur de cet important scrutin, à opter simplement pour son report, occasion d’une préparation « familiale » et non « clanique » des opérations.