« Le but de ce rapport n’est pas seulement de saisir la Cour africaine des droits de l’homme, mais aussi d’alerter d’autres institutions internationales: Ensuite, sur la base de ce rapport, le président de la Cour africaine va faire un rapport, effectivement, qui va être soumis aux chefs d’État de la Conférence des présidents de l’Union africaine…et c’est donc ce rapport qui va être soumis aussi bien à l’Union européenne aux Nations unies, surtout. C’est sur la base de ce rapport qu’il y aura des résolutions qui vont être prises et qui vont aller aux sanctions individuelles et diplomatiques. Donc vous voyez, ça va très loin! Et ce n’est pas moi qui le dis, c’est clairement défini par rapport au non respect des décisions de la Cour africaine » explique maître Affoussy Bamba
Abidjan avait un mois pour se conformer aux décisions formulées par la Cour africaine des droits de l’homme le 22 avril, à savoir la suspension du mandat d’arrêt international émis contre Guillaume Soro et la mise en liberté provisoire de 19 de ses proches. Les autorités ivoiriennes n’ont pas respecté ce délai. Les avocats de l’ancien président de l’Assemblée nationale et président du GPS entendent donc saisir à nouveau, la Cour africaine des droits de l’Homme.
« La date à expiré…nous attendons donc toutes les mesures qu «il faut pour contraindre l’État de Côte d’Ivoire à appliquer cette décision. Nous allons faire un rapport à la Cour pour constater effectivement le non-respect de toutes ces décisions par l’État de Côte d’Ivoire, par le régime actuel. » conclu Affoussy Bamba, conseil de Guillaume Soro et d Gps.